Avec la christophine ou chayote, vous pouvez vous faire plaisir au gré de vos envies. Toutes les parties de cette espèce de courge (feuilles, racines, tiges et fruits) se consomment. Le feuillage imposant et les baies à noyau de la christophine égayent à merveille les espaces verts. Grâce à ces 3 conseils, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas l’inviter dans votre jardin.
Une plantation dans les meilleures conditions
La culture de la chayote débute nécessairement dans un pot, de manière à faire germer la graine dans une condition chaude. Cette première étape s’effectue généralement au mois de mars, puis la plantation des jeunes pousses en pleine terre se fait à partir de mai. À cette époque de l’année, les gels ne présentent plus aucun danger pour les jeunes plants.
Une fois cultivée en pleine terre, la christophine a besoin de soleil et d’une protection contre les vents forts. Aussi, elle nécessite l’aide d’un support (grillage, par exemple) pour grimper jusqu’à 2 ou 3 m, et un apport copieux en compost (3 kg par pied). Ainsi, elle pourra donner une bonne production pendant 7 ans.
Un bon entretien
En hiver, il convient de protéger la souche d’une chayote avec un paillis épais (10 à 12 cm) et d’un voile d’hivernage. En outre, cette espèce de courge a besoin d’un arrosage abondant et régulier en période estivale, car elle s’avère très gourmande en eau. En principe, la christophine ne se taille pas.
Ici bientôt … #chouchou #chayotte #christophine ! #exotisme dans notre #jardin du grandest comme à la #reunion ou à la #Guadeloupe ! pic.twitter.com/7xMGQGqxsq
— G.Marco (@G27Marco) September 10, 2022
Toutefois, pour densifier son feuillage (en début de croissance), il est recommandé de réaliser un pincement sur les jeunes plants au-dessus de 3 ou 4 feuilles. Côté fertilisant, la chayote apprécie l’engrais azoté, notamment les fumiers d’animaux. À titre indicatif, il vaut mieux éviter les sols sablonneux et composés d’argile, car ils augmentent les risques de maladies fongiques.