Mettre les épluchures de pommes de terre dans le compost : bonne ou mauvaise idée ?

Germain

Une diction dit que ce qui provient de la nature doit pouvoir lui être retourné ! De là vient l’idée des composts (à base de déchets issus des plantes, légumes et fruits) destinés à enrichir la terre. Cependant, les pelures de pomme de terre (ou patate) échappent à cette loi de la nature.

Épluchures de pommes de terre : porteuses de maladie

Même si le compost devient obligatoire à partir de 2023, les pelures de patate ne sont pas les bienvenues dans ce type d’engrais. Pour cause, certains experts en agriculture ont révélé qu’elles étaient vectrices de maladies susceptibles de mettre le compost et la terre en péril. Avec un engrais contenant des pelures de pomme de terre, les plantes et légumes de votre jardin risquent d’attraper la gale ou la tavelure.

Sur les végétaux, cette infection se manifeste par une décoloration brune des feuilles qui se dessèchent et se recroquevillent. Par ailleurs, les écorces de pomme de terre peuvent causer le mildiou, reconnaissable par les petites taches claires et huileuses sur le dessus du feuillage des végétaux. En outre, ce légume présente un risque élevé de verticilliose, susceptible de contaminer la terre du jardin ou du potager.

Pelures de pomme de terre : contiennent un traitement antigerme

La patate de commerce subit un traitement en surface avec un produit antigerme. Cette substance chimique évite que le légume germe trop rapidement. Ainsi, il peut être stocké plus longtemps. En effet, il existe une inquiétude que ce produit contamine le compost et stérilise les plantes qui en bénéficieront.

Pour l’heure, aucune étude scientifique n’a encore confirmé ce souci, mais il convient tout de même de bannir les peaux de pomme de terre des composts. Si vous voulez absolument en mettre dans votre engrais naturel, tâchez de les couper en petits morceaux et les cuire avant de les utiliser.

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Germain

Germain est Diplômé en Communication journalistique, a suivi deux années d'études philosophiques et a occupé le poste de rédacteur en chef d'une revue semestrielle locale. Il a commencé la rédaction web en juillet 2018, étant actuellement chef de projet et formateur dans ce domaine.