L’administration Trump aurait été contrariée par cette décision et le POTUS avait exprimé sa désapprobation avant de raccrocher lors d’un appel téléphonique apoplectique avec Boris Johnson le mois dernier.
Fâché par la gestion de la crise du coronavirus par la Chine, le gouvernement britannique de Boris Johnson reconsidère un accord d’infrastructure, conclu au prix de l’énervement du président américain Donald Trump, avec la Chine.
Au moins trois responsables britanniques ont exprimé leurs soupçons à l’égard de la Chine et ont averti Pékin qu’elle “devra faire face à des comptes une fois que la crise COVID-19 sera terminée”.
Les députés britanniques s’emploient à redessiner le tableau diplomatique en mettant la Chine en position de répondre à des questions gênantes sur les allégations de minimisation de la pandémie de COVID-19.
En outre, Londres a accusé Pékin de diffuser des informations erronées sur la gravité de l’épidémie de coronavirus en Chine. Peu de scientifiques ont déclaré à certains journaux que la Chine avait falsifié les cas de coronavirus au moins 15 à 40 fois pour minimiser la crise. “La Chine avait signalé 81 439 cas au moment de la rédaction de ce rapport”, a indiqué le rapport dans Business Insider.
Pendant ce temps, les soupçons s’accumulent à l’encontre de la Chine pour avoir étendu son emprise économique à d’autres pays avec lesquels elle travaille étroitement. “La Chine étend sa puissance économique en offrant son aide à d’autres pays qui tentent de combattre le virus”, indique le rapport.
“Il va revenir sur le tableau diplomatique. Repenser est un euphémisme”, auraient déclaré les fonctionnaires. “Il doit y avoir un compte à rendre quand tout cela sera terminé. La colère va jusqu’au sommet”, ont-ils déclaré.
Le Premier ministre Boris Johnson, qui pourrait maintenant revoir “sa précédente décision de laisser la société de télécommunications chinoise Huawei développer le réseau britannique de 5g”, a été pris d’une colère sans borne. L’accord a été conclu au prix d’un bouleversement d’un allié important – les Etats-Unis, pour avoir “donné à Huawei un rôle limité mais significatif dans l’amélioration des infrastructures du pays”, selon le rapport.
L’administration Trump aurait été contrariée par cette décision et le POTUS avait exprimé sa désapprobation avant de raccrocher lors d’un appel téléphonique apoplectique avec Johnson le mois dernier.
La décision de conclure un accord sur les infrastructures n’a pas été bien accueillie par une partie des députés du parti conservateur de Johnson. “Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et laisser les États chinois, qui souhaitent le secret, ruiner l’économie mondiale et revenir ensuite comme si de rien n’était”, a déclaré l’un des ministres du cabinet Johnson.
Le sentiment est de repenser ces décisions car beaucoup pensent qu’avec cet accord, ils “permettent à des entreprises comme Huawei non seulement d’entrer dans notre économie, mais aussi d’être un élément crucial de nos infrastructures”, selon le rapport.
Les responsables du gouvernement britannique estiment qu’il est urgent de revoir ce point comme toute infrastructure d’importance stratégique qui repose sur les chaînes d’approvisionnement chinoises.
Le Premier ministre britannique a été testé positif au coronavirus et a écrit aux ménages du pays pour pratiquer la distanciation sociale.