L’eau, une ressource précieuse pour l’être humain et les végétaux, se raréfie. En créant un jardin de pluie, vous recyclez l’eau pluviale et faites un bon geste pour votre portefeuille. Voici les phases techniques pour réussir ce projet.
Choisir un bon emplacement pour le jardin pluvial
D’emblée, le jardin de pluie aménagé sur une petite surface permet de récupérer l’eau de pluie s’écoulant du toit, d’un patio ou d’autres surfaces imperméables de la maison. De ce fait, le jardin pluvial doit se mettre en place sur une pente douce de moins de 12 %.
Il convient de respecter une distance minimale de 3 mètres par rapport à votre demeure afin de protéger ses fondations. En outre, veillez à ce que le jardin de pluie ne se situe pas au-dessus des conduites d’eau ou d’autres infrastructures souterraines. Pour aménager votre bassin pluvial, vous devez observer les gouttières afin de connaître la provenance de l’eau de pluie.
Analyser le sol et déterminer les dimensions du jardin de pluie
Étudier les caractéristiques du sol permet de savoir si l’emplacement choisi pour le jardin pluvial a une bonne capacité d’absorption d’eau. La profondeur de la cuvette dépend de cette analyse, notamment 8 cm pour un sol argileux, peu drainant, et 15 cm pour un sol sableux, très drainant. Puis, vous devez calculer la surface de la cuvette en fonction de différentes mesures suivantes :
∙ La surface de captage (en m2) comprenant le toit et tout l’espace entre le récupérateur d’eau et le bassin ;
∙ Les volumes locaux moyens de pluie en 24 heures ;
∙ La vitesse d’absorption de l’eau par le sol en 24 h : 20 mm de pluie (0,020 m) dans le trou pompée en 1 heure, la vitesse d’absorption correspond à 0,020 X 24 = 0,48 m.
Il ne vous reste qu’à multiplier la surface de captage par la quantité de pluie en 24 heures. Afin d’obtenir la surface optimale de votre jardin pluvial, divisez cette quantité d’eau par la capacité d’absorption.