Étanchéité d’un toit-terrasse : quels matériaux utilisés ?

Germain

L’étanchéité de toiture-terrasse, tout comme celle des autres types de toiture, est primordiale pour garantir un habitat résistant. Elle consiste à recouvrir la terrasse d’un revêtement étanche, très utile pour se prémunir contre les infiltrations d’eau. Il existe pourtant différents matériaux pour assurer cette opération. Les voici.

Le bitume, le plus courant

Économique (entre 10 euros et 35 euros, hors pose), le bitume est le matériau le plus utilisé pour effectuer l’étanchéité d’un toit-terrasse, quel que soit le degré de pente. Sa résistance n’est plus à prouver, et sa pose, en monocouche ou en bicouche, est relativement simple. Le bitume est disponible en couleur noire ou argentée. Il se présente sous deux formes, dont le bitume en rouleaux (à fixer au chalumeau ou à clouer sur le toit) et le bitume liquide (à étendre au rouleau et au pinceau).

La membrane EPDM, la plus écologique

Matériau assez récent, la membrane EPDM (Ethylène-propylène-diène-monomère) est une large membrane synthétique caoutchouteuse qui se présente en rouleau. Étanche et très solide, elle est régulièrement utilisée pour les toits plats. Sa durée de vie dépasse les 50 ans et son tarif au mètre carré reste assez abordable, variant entre 10 euros et 20 euros hors pose. La membrane EPDM est très résistante aux intempéries, donc s’adapte parfaitement au toit de la terrasse. Elle se fixe à l’aide d’une colle acrylique.

Le PVC, le plus léger

Le Polychlorure de vinyle (PVC) est un matériau synthétique souple et léger, très utilisé pour renforcer l’étanchéité des toits-terrasses. Facile à installer, il nécessite peu de joints comparés au bitume et à la membrane EPDM. En adoptant ce matériau, votre revêtement ne risque pas de se fissurer. Le PVC n’a pas besoin de sous-couche, donc requiert l’aide d’un professionnel pour sa pose. Il se décline en multiple coloris, mais son prix est assez élevé, soit 45 euros par mètre carré avec pose.

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Germain

Germain est Diplômé en Communication journalistique, a suivi deux années d'études philosophiques et a occupé le poste de rédacteur en chef d'une revue semestrielle locale. Il a commencé la rédaction web en juillet 2018, étant actuellement chef de projet et formateur dans ce domaine.